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Molecular evidence for species level divergence in African Nile Crocodiles Crocodylus niloticus (Laurenti, 1786)

Andreas SCHMITZ, Patrick MANSFELD, Evon HEKKALA, Tara SHINE, Hemmo NICKEL, George AMATO & Wolfgang BÖHME

en Comptes Rendus Palevol 2 (8) - Pages 703-712

Publié le 31 décembre 2003

Preuve moléculaire de divergence au niveau spécifique chez le crocodile du Nil : Crocodylus niloticus (Laurenti 1786)

Les relations de parenté de deux crocodiles nains de Mauritanie ont été déduites de l'analyse de séquences mitochondriales 12S. Des spécimens de 13 populations différentes de Crocodylus niloticus (d'Afrique de l'Est, de l'Ouest et de Madagascar) ont été comparés. Des spécimens supplémentaires du genre Crocodylus (un d'Afrique et un d'Australie), du genre africain Osteolamus et de l'alligatoridé Paleosuchus palpebrosus (comme extra-groupe) ont été inclus dans l'analyse. La probabilité maximale et les analyses bayésiennes ont livré des relations de parenté qui sont remarquablement différentes des hypothèses phylogénétiques classiques. Les deux analyses ont révélé logiquement deux groupes : l'un comprenant les populations monophylétiques d'Afrique de l'Ouest et centrale et l'autre un groupe paraphylétique comprenant des populations d'Afrique de l'Est et de Madagascar. Une forte divergence génétique entre ces groupes indique une séparation au niveau spécifique. En outre, il est clair que « C ». cataphractus n'appartient pas au genre Crocodylus. Les changements de nomenclature qui en résultent sont discutés.


Mots-clés :

Crocodylus, C. niloticus, C. suchus, Mecistops, 12S mtDNA, probabilité maximale, analyse bayésienne, taxonomie

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