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Variabilité et hétérochronies chez l’exogyre Rhynchostreon suborbiculatum (Lamarck, 1801) (Bivalvia : Ostreoidea : Gryphaeidae) du Cénomanien et du Turonien inférieur des Charentes (SW France)

Blaise VIDET & Didier NÉRAUDEAU

fr Comptes Rendus Palevol 2 (6-7) - Pages 563-576

Publié le 30 novembre 2003

Cet article est tiré de la thématique Les chemins de l’Évolution : sur les pas de Steven Jay Gould

Le double polymorphisme de R. suborbiculatum au Cénomanien peut se résumer, d’une part, à la présence d’individus partiellement costulés et d’individus totalement lisses au sein d’une même population et, d’autre part, une grande variabilité de taille inter-populationnelle. Après avoir écarté tous les assemblages remaniés, à partir de l’analyse des fréquences de taille, les causes de ces polymorphismes sont analysées d’un point de vue paléoenvironnemental et en terme d’hétérochronies du développement. L’environnement semble, à de rares exceptions, jouer un rôle mineur dans le contrôle de ces paramètres. Parmi les nombreuses combinaisons existant entre ces deux types de polymorphisme, il est possible d’observer une tendance globale à l’hypermorphose au cours de la transgression cénomano-turonienne.


Mots-clés :

Gryphaeidae, Rhynchostreon suborbiculatum, hétérochronies, Cénomanien–Turonien, taphonomie, polymorphisme, Bassin aquitain, paléodémographie, France

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