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Evolutionary Anatomy of the Primate Cerebral Cortex , 2001 et S.J. Gould : regards croisés

Michel THIREAU & Jean-Christophe DORE

fr Comptes Rendus Palevol 2 (6-7) - Pages 373-381

Publié le 30 novembre 2003

Cet article est tiré de la thématique Les chemins de l’Évolution : sur les pas de Steven Jay Gould

L’ouvrage Anatomie évolutive du cortex cérébral des Primates (Falk et Gibson, 2001) regroupe les actes d’un congrès organisé en l’honneur d’H.J. Jerison et qui s’est tenu aux États-Unis en 1998. Gould en écrivit la préface, Jerison l’épilogue. Pour certains congressistes, les nombreux travaux de Gould portant sur l’évolution des organismes ont à l’évidence nourri leurs propres recherches. Jerison et Gould se sont rencontrés il y a à peu près 40 ans et ont ensuite toujours eu une communauté d’intérêts scientifiques. Nous allons tenter un survol de Anatomie évolutive du cortex cérébral des Primates, l’une des thématiques proches d’un livre jugé, par Gould lui-même, comme ayant influencé la communauté scientifique : Évolution de l’encéphale et intelligence (Jerison 1973). La question des tendances organisant les volumes encéphaliques de Vertébrés, particulièrement chez les Mammifères actuels ou disparus, est toujours cruciale (cf. publications in Nature ). Si Jerison est un leader du concept d’encéphalisation dans son acception uni- ou bivariée, c’est bien Gould qui introduisit les recherches modernes sur l’acception moderne de l’encéphalisation (nD). Avec lui, la représentation d’hyperespaces donnant lieu à une description des voies complexes suivies par l’évolution encéphalique prit forme ; le récent concept de neurotaxonomie (voir Thireau et al., Bull. Soc. Zool. France 122 (4) (1997) 393–411) relie organisation encéphalique et taxonomie des espèces. Dans ces conditions, les paléoneurologistes pourraient à l’avenir utiliser certains résultats de la neurotaxonomie des espèces actuelles, pour compléter la compréhension de moulages endocrâniens. Tout au long de ce travail, une attention particulière a été portée aux arguments fournis par Gould au cours de sa préface (dans Falk et Gibson). Chacun d’eux mérite d’être médité au profit de la neurobiologie évolutive puis complétés par la lecture d’une magistrale contribution : La structure de la théorie évolutive (Gould 2002).


Mots-clés :

Neuroanatomie, encéphalisation, neurotaxonomie, paléoneurologie, analyse multivariée, analyse factorielle des correspondances (AFC)

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